Baromètre Meilleurs Agents au 1er février 2015 - Le marché immobilier parisien ouvre 2015 à la hausse

lequipescientifique 03 fév 2015
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Evolution prix immobilier 1er février 2015 Meilleurs Agents publie la 67ème édition de son baromètre mensuel des prix de l’immobilier à Paris et en Île-de-France. "Bis repetita placent ! L’année 2015 semble démarrer comme 2014 et contrarier notre anticipation d’une baisse des prix. En réalité, à Paris, les prix ne baissent plus depuis 3 mois. Après l’arrêt de la baisse en novembre, les mois de décembre 2014 puis janvier 2015 enregistrent chacun des hausses de +0,3%. La hausse enregistrée en janvier est due à la baisse des taux ainsi qu’à la demande saisonnière pour des appartements familiaux (3 pièces et plus) dont les prix ont augmenté de +1,5% en un mois. Parallèlement, les prix des studios et des deux pièces baissent sensiblement (-0,6%), inversant la tendance des derniers mois. Tous les autres paramètres du marché restent stables ou s’inscrivent dans la continuité de leur évolution. Les taux d’intérêts sont toujours aussi bas et continuent de baisser légèrement mois après mois, soutenant ainsi les prix en boostant le pouvoir d’achat. L’annonce par la Banque Centrale Européenne d’un soutien à l’économie par injection massive de liquidités conforte notre scenario de taux d’emprunt toujours plus bas en 2015. Par ailleurs, les principaux indicateurs économiques ne s’améliorent pas, en particulier la croissance et surtout le taux chômage. La baisse du prix du pétrole et de l’Euro auront des effets positifs pour l’économie mais les banques imposeront toujours des conditions très strictes pour faire crédit en 2015. Dans ces conditions, l’année qui commence avec un déficit d’acheteurs, ne devrait pas voir le rapport de force avec les vendeurs s’inverser," commente Sébastien de Lafond, Président et cofondateur de Meilleurs Agents.

67ème Baromètre Meilleurs Agents - Points clés :

  • Les prix moyens parisiens ont augmenté de +0,3% en janvier 2015 après une hausse équivalente en décembre.
  • Cette hausse moyenne cache une grande disparité entre les petites surfaces (1 et 2 pièces) dont les prix baissent de -0,6% et les grandes surfaces (3 pièces et+) dont les prix augmentent très sensiblement (+1,5%) en janvier.
  • Ce début d’année 2015 ressemble fortement à 2014 : la baisse des taux d’intérêt et la demande saisonnière pour les appartements familiaux pousse les prix à la hausse. Tous les autres paramètres restent stables (déficit d’acheteurs, conditions macroéconomiques…).
  • Les notaires parisiens confirment que le m2 moyen à Paris est passé sous la barre des 8.000€, ce que nous annoncions dès octobre 2014.
  "En banlieue, la situation est un peu plus contrastée. Comme à Paris, les prix ont augmenté de +0,3% en janvier dans les Hauts-de-Seine (92) et dans le Val-de-Marne (94), deux départements assez recherchés par les ménages et les familles au pouvoir d’achat renforcé par la baisse des taux. En revanche, la Seine-Saint-Denis (93), un peu moins courue, voit ses prix diminuer sensiblement (-1%) en ce premier mois de l’année. Au total, les prix des départements de la Petite Couronne ont baissé de -0,2% en janvier. On retrouve la même tendance à la baisse (-0,2%) dans les départements de la Grande Couronne moins recherchée par les acheteurs.
Dans ces conditions, le scénario des premiers mois de 2015 pourrait ressembler au début de l’année 2014. Sauf évolution soudaine de la situation économique, et malgré un Indicateur de Tension Immobilière à 1 (seulement 1 acheteur en recherche active pour un vendeur, il en faudrait au moins 2 pour stabiliser les prix), les prix pourraient progresser légèrement dans les premiers mois de l’année grâce à la demande saisonnière des familles à la recherche de grandes surfaces avant l’été. En 2014, les prix n’avaient engagé la baisse qu’à partir du printemps. Ces grandes tendances trimestrielles ou semestrielles pourront s’inverser ponctuellement d’un mois sur l’autre," conclut Sébastien de Lafond.

Les conseils de Meilleurs Agents

Face à un marché relativement prévisible et sans excès les acheteurs comme les vendeurs doivent suivre des stratégies adaptées. Les vendeurs doivent accepter que, malgré la baisse des taux, le nombre d’acheteurs en recherche active est proportionnellement 4 fois moindre qu’en 2011. Un prix de mise en vente en ligne avec le marché et une très grande réactivité face au retour des acheteurs seront les clefs d’une vente réussie. Il faut définir un prix de mise en vente garantissant un fort taux de visite, gage d’attractivité et de vente. Sans brader son bien, il est possible aujourd’hui de vendre vite et dans de bonnes conditions. Les acheteurs cherchent des biens de qualité et fuient les annonces dont l’ancienneté trahit l’inadéquation avec le marché. Il faut donc à tout prix éviter ce piège et réagir très vite si le bien ne reçoit pas de visite ou très peu. Même si le marché est un peu ralenti par rapport aux années les plus actives, des biens se vendent tous les jours dans des délais rapides et à des prix raisonnables. Même s’ils sont en position de force, les acheteurs solvables ne doivent pas pour autant abuser de la situation et tenter d’acheter des biens de qualité à prix bradés. Mais ils disposent bel et bien d’un avantage qui leur permet non seulement de négocier à bon escient mais surtout de chercher les biens qui correspondent le mieux à leurs attentes. Seuls les investisseurs sont aujourd’hui de plus en plus absents du marché pour des raisons qui s’expliquent : pression et instabilité fiscale, manque de rendement, risques importants de loyers impayés. Rien ne laisse présager de changement à court terme dans les déclarations du Gouvernement ou des municipalités d’Île-de-France. Le marché des petites surfaces ne peut donc pas compter sur ces investisseurs. Seuls les primo-accédants solvables et bénéficiant de la manne bancaire pourraient relancer l’activité.

À propos du Baromètre Meilleurs Agents

Chaque mois, Meilleurs Agents publie son baromètre des prix de l’immobilier résidentiel à Paris et en Île-de-France, un indicateur avancé qui permet d’analyser précisément les différents marchés locaux et de donner une tendance en temps réel à tous les acteurs de l’immobilier. Ce baromètre mensuel est calculé sur la base des avant-contrats (promesses de vente ou compromis) signés après expiration du délai légal de rétractation de 7 jours par les agences labellisées MeilleursAgents en Île-de-France, quand la Chambre des Notaires de Paris se base sur les actes authentiques enregistrés dans les offices notariaux. Le passage chez le notaire intervenant généralement 3 mois après la signature de la promesse de vente, ce délai explique le décalage observé entre le baromètre Meilleurs Agents et les statistiques des notaires. Depuis le lancement du Baromètre en septembre 2008, les tendances annoncées par Meilleurs Agents ont toujours été confirmées par les données des notaires quelques mois plus tard.

À propos de l’ITI Meilleurs Agents

Calculé en divisant le nombre total d'acheteurs actifs par le nombre total de vendeurs actifs, l’ITI sert à prévoir la tendance de base de l’évolution des prix sur les 6 prochains mois. Interprétation : Un ITI supérieur à 3 (3 fois plus d'acheteurs actifs que de vendeurs actifs) indique une tendance haussière des prix immobiliers. Un ITI compris entre 2 et 3 indique une tendance à la stabilité des prix immobiliers. Un ITI inférieur à 2 indique une tendance à la baisse des prix immobiliers. Méthodologie et source : les évaluations de biens réalisées par les internautes sur le site Meilleurs Agents en vue d’un projet de vente ou d’achat. Ces internautes se sont inscrits sur le site, ont renseigné leurs coordonnées personnelles, et communiqué des informations spécifiques nécessaires à l'évaluation d'un bien (adresse exacte, type de bien, étage, surface, nombre de pièces, nombre de salles de bain et 10 autres critères). Ils ont également indiqué leur intention d'achat, de vente ou l'absence de projet particulier. Les acheteurs qui déclarent plusieurs projets d'achat sur une période d'un an ne sont comptés qu'une seule fois. Les vendeurs ne sont comptés qu'une seule fois par bien déclaré à la vente. Au total, sur les zones étudiées, Meilleurs Agents collecte chaque mois en moyenne 150.000 estimations représentant environ 1/3 des volumes de transactions réalisés.
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